L’analyse du cash flow est un module qui vous permet d’analyser la capacité réelle d'une entreprise :
NB : L'analyse est en grande partie basée sur des comparaisons entre exercices. Elle n'est donc possible que pour les entreprises qui ont publié au moins 2 comptes annuels. Elle ne sera donc proposée que pour ces entreprises.
Nous avons donc développé 3 chapitres :
L'analyse porte uniquement sur les fonds opérationnels (ou d'exploitation) pour permettre une évaluation de l'efficacité de l'activité de l'entreprise. Il est ainsi plus aisé de comparer 2 entreprises, peu importe leur niveau de fonds propres ou d'endettement.
L'analyse porte sur les 3 dernières années publiées. Cela permet de voir l'évolution des performances de l'entreprise et aide à la comparaison entre plusieurs entreprises.
Le chapitre se présente différemment suivant les schémas des comptes annuels déposés par l'entreprise.
L'analyse porte d'abord sur Cycle de rotation des fonds d'exploitation.
Analyse des fonds opérationnels | |||||
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Cycle de rotation des fonds d'exploitation | |||||
2008 | Variation (%) | 2007 | Variation (%) | 2006 | |
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Durée moyenne du cycle de ventes en jours | 138 | 0,03 | 134 | -0,03 | 138 |
Besoin en fonds de roulement (BFR) en jours de ventes | 99 | 0,12 | 88 | -0,12 | 101 |
Nombre annuel de cycles de rotation du BFR | 3,70 | -0,10 | 4,13 | 0,14 | 3,62 |
Evolution des dépenses opérationelles |
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Dépenses opérationelles annuelles (EUR) | 581.147.073,00 | 0,05 | 555.117.539,00 | 0,02 | 545.720.453,00 |
Dépenses opérationelles par jour ouvrable (EUR) | 2.324.588,29 | 0,05 | 2.220.470,16 | 0,02 | 2.182.881,81 |
Dépenses opérationelles engagées par cycle commercial (EUR) | 157.244.954,22 | 0,17 | 134.543.132,70 | -0,11 | 150.586.191,16 |
Fonds opérationnels/ventes EUR) | 0,26 | 0,11 | 0,24 | -0,15 | 0,28 |
Fonds opérationnels/cash flow d'exploitation (EUR) | 9,02 | 0,02 | 8,83 | -1,35 | -25,31 |
1.1.1/ La première notion abordée est la Durée moyenne du cycle de ventes en jours.
En calculant la rotation annuelle des sommes cumulées des créances commerciales et des stocks, on a le nombre de jours nécessaires à la réalisation d'un cycle de vente.
Le nombre de jours ainsi obtenu est donc le cumul des jours de stockage et des jours de crédit aux clients.
Plus le nombre est élevé, plus l'entreprise immobilise de trésorerie dans un cycle de vente et moins c'est favorable.
1.1.2/ En déduisant les jours de crédit fournisseurs (ramenés aux ventes et non aux achats pour rester cohérent), on obtient le Besoin en fonds de roulement (BFR) en jours de ventes Cette notion donne le nombre de jours de ventes à financer pour réaliser un cycle commercial dans l'entreprise.
Plus un cycle est long, plus il y a de moyens à y consacrer et moins il y a de moyens pour le reste de l'entreprise.
1.1.3/ Le Nombre annuel de cycles de rotation du BFR indique le nombre de cycles commerciaux réalisés sur une année complète.
A priori, plus il y a de cycles, plus l'entreprise est performante dans sa gestion de ses ventes et donc, dans l'efficacité des moyens alloués à ces ventes.
L'analyse porte ensuite sur l'Evolution des dépenses opérationnelles
En examinant les dépenses nécessaires à la réalisation de l'activité commerciale, on a une idée des moyens mis en œuvre pour réaliser l'objet de l'entreprise.
1.1.4/ Les Dépenses opérationnelles annuelles reprennent toutes les dépenses d'exploitations cumulées sur l'année. C'est une donnée brute, qui est surtout intéressante quand elle est mise en perspective, sur plusieurs exercices
1.1.5/ Les Dépenses opérationnelles par jour ouvrable permettent de comparer facilement le poids du crédit qu'un fournisseur pense pouvoir donner à son client avec les dépenses que ce dernier engage chaque jour ouvrable (250 par an) et donc de mesurer le risque encouru.
1.1.6/ Les Dépenses opérationnelles engagées par cycle commercial mettent en relation le nombre de jours nécessaires pour réaliser un cycle de ventes (voir plus haut) et les dépenses opérationnelles par jour ouvrable. En comparant les exercices, on peut mesurer la maîtrise des dépenses d'exploitations d'une entreprise, toutes choses étant égales par ailleurs.
1.1.7/ Les Fonds opérationnels/ventes sont un indice de l'efficacité commerciale d'une entreprise.
Il mesure les dépenses d'exploitation nécessaires à la réalisation du chiffre d'affaires.
A priori, plus l'indice est petit, plus l'entreprise est efficace.
1.1.8/ Les Fonds opérationnels/cash flow d'exploitation sont un indice de l'efficacité financière de l'entreprise. Il mesure les dépenses d'exploitation engagées pour réaliser la création de richesse de l'entreprise.
A priori, plus l'indice est petit, plus l'entreprise est efficace.
NB : Un indice négatif signifie que l'entreprise perd de la richesse sur son activité (situation de cash drain d'exploitation).
1.1.9/ Les variations permettent de mettre toutes ces valeurs en perspective et de mesurer, dans la durée, l'évolution des performances de l'entreprise.
Des graphiques vous aident à visualiser l'évolution de 3 des indicateurs présentés sur les 5 dernières années publiées.
Analyse des fonds opérationnels | |||||
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Evolution des cycles commerciaux | |||||
2008 | Variation (%) | 2007 | Variation (%) | 2006 | |
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Moyens activés pour l'exploitation | 1.140.333 | -0,06 | 1.209.476 | 0,29 | 939.749 |
Besoins en fonds de roulement | 579.662 | 0,09 | 533.024 | -0,05 | 561.511 |
Cash flow d'exploitation | 144.592 | -2,47 | -98.241 | 11,09 | -8.129 |
Cash Flow d'exploitation mensuel | 12.049 | -2,47 | -8.187 | 11,09 | -677 |
Rentabilité des moyens mis en oeuvre | 0,25 | -2,35 | -0,18 | 11,73 | -0,01 |
Rentabilité mensualisée des moyens mis en oeuvre | 0,02 | -2,35 | -0,02 | 11,73 | -0,00 |
Autofinancement du besoin en fonds de roulement | 48,11 | -1,74 | -65,11 | -0,92 | -828,90 |
L'analyse porte sur l'Evolution des cycles commerciaux
1.2.1/ Les Moyens activés pour l'exploitation expriment la somme des créances commerciales et des stocks, soit les moyens financiers bruts engagés pour réaliser un cycle de vente. La comparaison entre les exercices permet d'estimer la bonne gestion des moyens nécessaires et/ou de détecter des modifications de structure des cycles commerciaux.
1.2.2/ Le Besoins en fonds de roulement (BFR) déduit les dettes commerciales des moyens activés, et exprime donc les moyens financiers nets engagés pour réaliser un cycle commercial.
Toutes choses étant égales par ailleurs, c'est un bon indicateur de la gestion des cycles de financement du chiffre d'affaires. La comparaison entre exercices permet de suivre la gestion de ces cycles
La comparaison entre les Moyens activés et le BFR permet de voir comment l'entreprise pilote le poids de ses cycles commerciaux et en reporte le poids sur les fournisseurs.
1.2.3/ Le Cash flow d'exploitation mesure la création de richesse de l'activité de l'entreprise.C'est donc un indicateur important de l'efficacité de l'entreprise (hors coûts financiers, exceptionnels et fiscaux).
Un cash flow négatif (cash drain) indique donc un appauvrissement de l'entreprise sur son activité, ce qui n'est pas tenable à long terme et est un indicateur de paiement défavorable.
1.2.4/ Le Cash Flow d'exploitation mensuel est la simple division par 12 du cash flow d'exploitation. Le but est de ramener la notion à une durée comparable à un crédit commercial classique.
1.2.5/ La Rentabilité des moyens mis en œuvre compare le cash flow au besoin en fonds de roulement. Il constitue donc un bon indicateur de rentabilité des moyens mobilisés pour le cycle commercial. Un ratio supérieur à 1 indique que la rentabilité d'exploitation est supérieure aux moyens mobilisés, ce qui est un bon indice de liquidité. Plus l'indice est élevé, mieux c'est.
1.2.6/ La Rentabilité mensualisée des moyens mis en œuvre compare le cash flow mensuel au besoin en fonds de roulement. Le but est de ramener la notion à une durée comparable à un crédit commercial classique. Plus l'indice est élevé, mieux c'est.
1.2.7/ L'Autofinancement du besoin en fonds de roulement compare le cash flow mensuel au BFR et donne donc le nombre de mois nécessaires pour reconstituer le BFR avec le cash flow.
C'est donc un indice de performance financière. Plus il est bas, mieux c'est.
L'évolution au cours des exercices permet d'estimer, dans la durée, la rentabilité de l'activité commerciale.
1.2.8/ Les variations permettent de mettre toutes ces valeurs en perspective et de mesurer, dans la durée, l'évolution des performances de l'entreprise.
Des graphiques vous aident à visualiser l'évolution de 3 des indicateurs présentés sur les 5 dernières années publiées.
Le tableau de financement propose une analyse des flux de trésorerie d'une année à l'autre.
Cette analyse vise à identifier la nature de ces flux en les regroupant par catégories.
Les catégories reprennent systématiquement et selon la logique de présentation des comptes annuels, tous les postes influant sur la trésorerie.
La nature de ces flux est le reflet des décisions de gestion et des influences de l'environnement de l'entreprise
Le tableau n'établit pas un jugement de valeur sur la qualité ou l'opportunité des choix de gestion de l'entreprise, mais en détermine les implications sur les liquidités, tant au niveau des ressources que des remplois.
Nous avons opté pour une présentation classique du tableau, en reprenant les catégories suivantes :
2.2.1/ La Variation de la trésorerie opérationnelle reprend les mouvements de trésorerie intervenus suite à l'activité commerciale de l'entreprise. L'activité étant génératrice de profits ou de pertes, on retrouve ici des rubriques du bilan et du compte de résultat.
La nature des mouvements constatés ici est la même que celle étudiée dans l'analyse des fonds opérationnels.
2.2.2/ La Variation de la trésorerie sur immobilisations identifie les mouvements constatés au niveau des investissements de l'entreprise. S'agissant de reconstituer les mouvements complets de l'année, les amortissements de l'année sont ajoutés aux variations sur immobilisés bruts.
2.2.3/ La Variation de trésorerie sur opérations financières s'attache aux mouvements intervenus dans le financement et les créances à long terme de l'entreprise.
2.2.4/ La Variation de trésorerie sur mouvements de F.P. reprend les mouvements sur fonds propres. La rubrique doit donc tenir compte du résultat de l'exercice et des variations réelles sur fonds propres (augmentations de capital comme distribution de dividendes par exemple).
2.2.5/ Les Mouvements sur comptes de régularisations complètent le tableau en reprenant les variations de ces rubriques au passif comme à l'actif.
Au niveau arithmétique, la justesse du tableau se vérifie en comparant la différence de trésorerie en fin d'exercice calculée entre deux exercices (selon bilan) et l'addition de toutes les catégories reprises au tableau.
Avoir plus ou moins de trésorerie en fin d'année ne permet pas de tirer de conclusions sur la qualité de gestion d'une entreprise.
Par contre les choix opérés détermineront les modes de financement et d'allocations des moyens financiers.
Le tableau permet de voir si l'entreprise est bénéficiaire, investit, maîtrise ses flux commerciaux etc…
En comparant plusieurs exercices, on voit les effets dans le temps des décisions prises et on peut donc juger de la qualité de ces décisions et choix.
On notera que des liquidités abondantes ne sont en soi pas un indicateur de paiement (cela peut être le résultat d'une rétention des paiements) ni d'efficacité (une surliquidité n'a jamais un rendement avantageux).
2.3.3/ Les graphiques permettent de visualiser rapidement la nature des mouvements.
Ce tableau présente de manière originale, l'évolution annuelle de la consommation de trésorerie de l'entreprise. C'est donc une variante du tableau de financement.
Le but est de voir si, année après année, l'entreprise respecte les équilibres fondamentaux qui assurent le bon financement de son activité économique.
Nous ne portons pas jugement sur la qualité ou l'opportunité des investissements et/ou des moyens financiers mis en œuvre.
Le point de vue choisi est celui de la liquidité et de la fluidité des paiements à moyen terme.
Un financement équilibré des activités assure une liquidité suffisante pour rencontrer toutes les échéances, ce qui est une préoccupation importante pour tout dispensateur de crédit, fournisseurs inclus.
La méthode consiste d'abord à parcourir systématiquement, selon la logique de présentation des comptes annuels, tous les postes du bilan.
A chaque étape de l'analyse, on calcule par différence d'une année à l'autre, une variation, qui est la consommation (positive ou négative) de moyens de financement.
On calcule alors un solde à financer.
Après examen de tous les postes du bilan, on ajoute le solde du résultat de l'exercice, qui est censé créer de la richesse et équilibrer les finances.
On termine l'analyse par une confrontation avec les fonds propres, qui sont le dernier rempart en cas de non liquidité.
La première étape est de voir si l'entreprise réalise des investissements nets (acquisitions – cessions). Tout investissement doit être financé. Pour en examiner le financement, on regarde quelle sont les Ressources mises en œuvre, en commençant par les possibilités à long terme.
Investissements annuels |
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2008 | Variation (EUR) | 2007 | Variation (EUR) | 2006 | |
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Immobilisations incorporelles Acquisitions | 1.389.003 | 647.626 | 221.214 | ||
Immobilisations incorporelles Cessions | 0 | 6.800 | 0 | ||
Immobilisations corporelles Acquisitions | 5.063.211 | 5.194.386 | 2.716.070 | ||
Immobilisations corporelles Cessions | 2.400.790 | 21.257.029 | 6.983.255 | ||
Immobilisations financières Acquisitions | 11.367.879 | 13.862.845 | 36.348.198 | ||
Immobilisations financières Cessions | 2.245.912 | 12.779.281 | 33.268.819 | ||
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Investissements de l'année | 13.173.391 | -14.338.253 | -966.592 |
La première source de financement possible vient des capitaux internes
Recours aux capitaux internes | |||||
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Capital | 78.058.651 | 0 | 78.058.651 | 0 | 78.058.651 |
Primes d'émissions | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Subsides | 23.155 | 0 | 23.155 | 0 | 23.155 |
Avances aux associés | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
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Variation des capitaux propres | 78.081.806 | 0 | 78.081.806 | 0 | 78.081.806 |
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Solde à financer | 13.173.391 | -14.338.253 | -20.966.398 |
En fonction des mouvements enregistrés, un solde positif ou négatif se dégage.
Si le solde est positif, il y a eu consommation de moyens financiers et il faut encore en trouver le financement. S'il est négatif, il y a apport de moyens financiers et donc pas de tension de trésorerie à ce stade de l'analyse.
L'autre possibilité de financement à long terme vient de l'extérieur de l'entreprise.
Recours aux capitaux extérieurs | |||||
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Dettes ayant plus de 5 ans à courir | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Dettes ayant plus d'un an mais 5 ans au plus à courir | 190.744.000 | -1.128.280 | 191.872.280 | -372.000 | 192.244.280 |
Dettes échéant dans l'année | 372.000 | 0 | 372.000 | 0 | 372.000 |
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Variation des dettes à long terme | 191.116.000 | -1.128.280 | 192.244.280 | -372.000 | 192.616.280 |
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Solde à financer sur opérations à long terme | 14.301.671 | -13.966.253 | -19.983.678 |
En empruntant des moyens financiers à long terme, l'entreprise peut financer totalement ou partiellement ses investissements et respecter les équilibres de son fonds de roulement.
S'il reste un solde positif, le financement pourrait puiser dans les moyens à court terme, ce qui risque de poser un problème de liquidités.
Au contraire, un solde négatif améliore la liquidité à court terme de l'entreprise et influence positivement son fonds de roulement.
L'analyse se poursuit en parcourant systématiquement les postes du bilan, tant à l'actif qu'au passif. Un solde intermédiaire est calculé à chaque étape, ce qui permet d'identifier à quel stade l'entreprise passe éventuellement en déficit de trésorerie.
Les équilibres à court terme | |||||
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Situation après opérations à long terme | 14.301.671 | -13.966.253 | -19.983.678 | ||
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Variation des dettes financières | 140.521 | -3.914.199 | 4.054.720 | -16.875.576 | 20.930.296 |
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Solde intermédiaire à financer | 18.215.870 | 2.909.323 | 7.106.026 | ||
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Stocks | 2.829.512 | 84.387 | 2.745.125 | 90.610 | 2.654.515 |
Créances | 240.801.735 | 15.819.140 | 224.982.595 | -1.991.536 | 226.974.131 |
Fournisseurs | 81.670.263 | -7.821.994 | 89.492.257 | 8.808.270 | 80.683.987 |
Accomptes | 107.191.259 | 34.583.392 | 72.607.867 | 2.589.624 | 70.018.243 |
Créances à plus d'un an | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
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Variations du cycle commercial | 54.769.725 | -10.857.871 | 65.627.596 | -13.298.820 | 78.926.416 |
|
|||||
Solde intermédiaire à financer | 7.357.999 | -10.389.497 | -23.754.558 | ||
|
|||||
Variation des créances sur administrateurs | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
|
|||||
Solde intermédiaire à financer | 7.357.999 | -10.389.497 | -23.754.558 | ||
|
|||||
Variations sur dettes fiscales | 7.132.446 | 2.872.884 | 4.259.562 | -1.459.269 | 5.718.831 |
|
|||||
Solde intermédiaire à financer | 4.485.115 | -8.930.228 | -23.456.389 | ||
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|||||
Variations sur dettes sociales | 36.098.145 | 3.868.985 | 32.229.160 | -34.622 | 32.263.782 |
|
|||||
Solde intermédiaire à financer | 616.130 | -8.895.606 | -21.467.171 | ||
|
|||||
Variations sur autres dettes | 35.336.894 | 28.735.276 | 6.601.618 | 3.679.686 | 2.921.932 |
|
|||||
Solde intermédiaire à financer | -28.119.146 | -12.575.292 | -19.811.103 | ||
|
|||||
Variations sur placements de trésorerie | 67.546.662 | 33.639.775 | 33.906.887 | 31.006.971 | 2.899.916 |
|
|||||
Solde intermédiaire à financer | 5.520.629 | 18.431.679 | -16.911.187 | ||
|
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Variations sur disponible à court terme | 2.042.298 | -616.257 | 2.658.555 | 726.584 | 1.931.971 |
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Solde total à financer | 4.904.372 | 19.158.263 | -17.699.216 |
Le solde total à financer est le résultat de la confrontation de tous les postes du bilan, à court et long terme. C'est donc la situation du besoin en financement au terme de l'exercice sur inventaire complet de l'entreprise.
Le solde obtenu sur inventaire n'est cependant pas suffisant.
Il faut en effet voir si la création de richesse de l'année n'apporte pas l'équilibre tant recherché.
Pour ce faire, on calcule le cash flow disponible de l'année et on l'ajoute au solde total obtenu.
Variations annuelles des équilibres globaux | |||||
---|---|---|---|---|---|
Solde total à financer sur l'activité de l'année | 4.904.372 | 19.158.263 | -17.699.216 | ||
|
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Bénéfice/Perte de l'exercice | 25.956.971 | 11.199.711 | -4.506.142 | ||
Dotations aux amortissements | 3.706.080 | 6.524.751 | 13.748.027 | ||
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|||||
Ressources créées: Cash flow net de l'année N | 29.663.051 | 17.724.462 | 9.241.885 | ||
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Utilisation prioritaire: DLT échéant dans l'année | 372.000 | 372.000 | 576.000 | ||
Cash flow disponible de l'année | 29.291.051 | 17.352.462 | 8.665.885 | ||
|
|||||
Solde final à financer | -24.386.679 | 1.805.801 | -26.365.101 | ||
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dont retard fiscal | 0 | 0 | 0 | ||
dont retard social | 0 | 0 | 0 | ||
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|||||
A confronter à la situation des capitaux propres | 99.849.902 | 98.221.036 | 89.194.901 |
Si le solde est négatif, la liquidité de l'entreprise a été améliorée.
Si le solde est positif, il subsiste un déficit de financement qui peut créer des tensions de trésorerie.
Pour terminer l'analyse, on compare le solde au fonds propres, qui représentent le la réserve ultime en cas de solde positif.
Si les fonds propres sont inférieurs au solde à financer, l'entreprise a de fortes chances de devoir rapidement renforcer ses moyens de financement sous peine de tensions de trésorerie.
Jusqu'à présent, l'analyse portait sur le passé de l'entreprise.
Pour la finaliser, nous proposons 2 ratios qui donnent une perspective à moyens terme sur les liquidités de l'entreprise.
Capacité à rembourser ses engagements futurs à LT | |||||
---|---|---|---|---|---|
Dettes à LT échéant en N+1 | 372.000 | 372.000 | 372.000 | ||
Cash flow net de l'année N | 29.663.051 | 17.724.462 | 9.241.885 | ||
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Capacité nette à rencontrer ses échéances futures | 29.291.051 | 17.352.462 | 8.869.885 |
Ce ratio compare la création de richesse de l'année avec les échéances des emprunts de l'année prochaine. Il permet donc d'estimer la capacité à rembourser.
Si le solde est négatif, cela signifie que la rentabilité de l'entreprise n'est, à priori, pas suffisante pour assurer ces remboursements.
Il n'y a que 3 scénarios possibles :
Bénéfice/Perte de l'exercice | 25.956.971 | 11.199.711 | -4.506.142 | ||
---|---|---|---|---|---|
Dotations aux amortissements | 3.706.080 | 6.524.751 | 13.748.027 | ||
Variation du besoin en fonds de roulement | 23.725.521 | -10.709.196 | -24.808.341 | ||
Variation des investissements | 12.238.524 | -10.081.894 | 5.481.259 | ||
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Free cash flow | -6.300.994 | 38.515.552 | 28.568.967 |
Ce ratio détermine dans quelle mesure la création de richesse de l'année permet, à elle seule, de financer la variation des besoins de trésorerie à court et long terme créés au cours de l'exercice écoulé.
Si le résultat est positif, on peut considérer qu'il y a réel excédent de richesse créée et qu'elle peut être mise à disposition des actionnaires (pour s'accorder un dividende par exemple).
Il est important cependant de mettre cette notion en perspective, sur plusieurs années, pour réellement pouvoir porter un jugement sur les excédents de trésorerie.
Risques latents présentés par l'entreprise | |||||
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2008 | Variation (EUR) | 2007 | Variation (EUR) | 2006 | |
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Garanties constituées en faveur des administrateurs, gérants et autres personnes qui contrôlent l'entreprise | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Autres engagements significatifs souscrits en faveur des administrateurs, gérants et autres qui contrôlent l'entreprise | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Garanties personnelles constituées ou irrévocablem.promises par l'entrepr.pour sûreté de dettes ou d'engag.de tiers | 371.840 | 0 | 371.840 | 0 | 371.840 |
Hypothèques:valeur comptable des immeubles grevés pour sûreté de dettes et engagements de tiers | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Hypothèques: montant de l'inscription pour sûreté de dettes et engagements de l'entreprise | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Gage sur fonds de commerce:montant de l'inscription pour sûreté de dettes et engagements de tiers | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Gages sur d'autres actifs: valeur comptable des actifs gagés pour sûreté de dettes et engagements de l'entreprise | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Sûretés constituées sur actifs futurs:montants des actifs en cause pour sûreté de dettes et engagements de l'entreprise | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
En marge de l'analyse, ce tableau reprend directement des annexes du bilan, les éventuelles garanties et sûretés que l'entreprise aurait conférés pour compte de tiers.
Elle ne maîtrise en effet pas le risque de mobilisation de ces garanties, qui constituent donc une menace latente.
Vu qu'il n'y a pas de jugement porté sur l'opportunité des choix opérés par la gestion de l'entreprise, nous ne concluons pas l'analyse par un rating.
Par contre, nous pouvons estimer les conséquences des choix opérés sur la liquidité et pressentir les menaces éventuelles.
La conclusion comporte 3 niveaux, ce qui rend cette analyse autonome.
En ponctuant l'analyse par une conclusion sur les fonds propres, sur la trésorerie et sur les équilibres, on tire le portrait de l'entreprise sur les 3 niveaux qui influencent sa capacité à rencontrer ses échéances futures.
Les fonds propres sont comparés au capital souscrit. Si la société présente des fonds propres inférieurs aux minima requis, les obligations de la procédure d'alarme (vote sur la continuité de l'activité) sont rappelées.
Pour ce qui est de la trésorerie, on compare le cash flow de l'exercice et les obligations de remboursement des dettes à long terme qui échoiront l'année prochaine. Il est primordial pour une entreprise de prouver sa capacité à rembourser ses emprunts pour rassurer ses différents créanciers.
Les équilibres reprennent les différentes conclusions reprises à chaque stade du module (équilibres à court terme, à long terme et final). Ceci permet de résumer les risques sur la trésorerie de l'entreprise. L'évolution du poste fournisseurs clôture le chapitre pour vérifier si l'évolution de la position de trésorerie ne s'est pas faite à leur détriment.